Les bénéfices historiques de l’avionneur contrastent avec les nouvelles pertes du transporteur.
Airbus en grande forme, Air France-KLM à la peine. Après deux ans d’une crise sans précédent pour l’aviation, le géant européen de l’aéronautique et le transporteur aérien franco-néerlandais voient l’horizon se dégager. Mais ces deux acteurs ne redécollent pas à la même vitesse. Airbus, qui avait perdu plus de 1 milliard d’euros en 2020 a renoué avec les profits, avec un bénéfice net record, le meilleur de son histoire, de 4,2 milliards.
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Il va donc reprendre le versement d’un dividende (1,50 euro), suspendu l’année dernière. De son côté, Air France-KLM a certes réduit ses pertes l’année dernière (3,3 milliards) avec un quatrième trimestre encourageant où il a dégagé un profit opérationnel de 178 millions. Mais, en deux ans, il a creusé un déficit abyssal supérieur à 10 milliards.
Les deux groupes sont aussi dans des situations financières opposées. Airbus n’a pas eu besoin de contracter un PGE (prêt garanti par l’État). Il a seulement négocié une facilité de crédit de 15 milliards avec ses…
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