L’État norvégien assume une perte de 90 % sur ses 2,7 milliards d’euros d’actions Gazprom, Sberbank ou Lukoil.
Le plus gros fonds souverain au monde fait le gros dos après l’invasion de l’Ukraine. Après avoir, dans un premier temps, «gelé» ses investissements en Russie, Norges Bank Investment Management a décidé jeudi de tirer une croix sur ces avoirs, considérés comme perdus.
Fin 2021, ce fonds public, richissime bas de laine des Norvégiens, détenait quelque 2,7 milliards d’euros en actions russes, soit 0,2 % de sa valorisation totale de 1182 milliards d’euros. Une goutte d’eau, certes, mais qu’il va falloir passer par pertes et profits. La valeur de ces actifs a été divisée par dix en raison de la guerre en Ukraine et des sanctions économiques qu’elle a entraînées. Il s’agit d’un portefeuille d’actions dans 51 entreprises russes, dont 0,86 % du capital de Gazprom, 0,75 % de celui de la banque Sberbank et 0,73 % de la compagnie pétrolière Lukoil.
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