Le contrat qui prévoyait la fabrication de locomotives pour la SNCF ukrainienne a été gelé.
Après avoir été chahutée depuis l’invasion russe en Ukraine, l’action Alstom a rebondi mercredi, affichant une hausse de 9,33 % en clôture. Les marchés ont réagi positivement à l’annonce de la suspension des activités du groupe en Russie et en Ukraine ainsi qu’au gel de futurs investissements.
En Ukraine (0,5 % du chiffre d’affaires), le constructeur du TGV, de trains et de métros emploie 40 Ukrainiens, répartis dans son bureau commercial à Kiev et son centre d’ingénierie, dédié à la signalisation, situé à Kharkiv (région de l’Oblast), qui est bombardée depuis des jours par l’armée russe. Compte tenu de la situation, le projet de partenariat avec UZ, la SNCF ukrainienne, est gelé.
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Il s’inscrivait dans le cadre d’un contrat portant sur la livraison de 130 voitures passagers électriques et leur maintenance. Un protocole d’accord avait été signé le 8 février dernier par Henri Poupart Lafarge, PDG d’Alstom, dans le cadre du déplacement en Ukraine d’Emmanuel Macron. Le contrat en bonne et due…
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