Mario Dragui entame une réforme de la concurrence réclamée de longue date par Bruxelles
De Rome
En 2009, l’Europe demandait à l’Italie de présenter chaque année une loi sur la concurrence. Rome n’en a voté qu’une seule, en 2017. Bruxelles est revenu à la charge cette année et conditionne ses 191 milliards d’aide financière à l’adoption d’une réforme de la concurrence. Le projet de loi, qui devait être présenté avant fin juillet, a été adopté en Conseil des ministres jeudi soir. Reste à le faire voter. Car, en Italie, où concessions et contrats publics sont particulièrement opaques, ouvrir un marché public, c’est attaquer le cœur même d’un système qui conjugue rentes de situation perpétuelles, intérêts politiques locaux et parfois même infiltrations mafieuses.
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Aussi, la tâche s’avère particulièrement ardue: «Le projet de loi sur la concurrence est le plus grand obstacle que Mario Draghi ait rencontré jusqu’à présent», juge La Stampa. D’ailleurs, il n’a pu mener le projet aussi loin qu’il l’aurait voulu et a dû reporter les sujets les plus sensibles, comme les plages privées,
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