Le groupe de Martin Bouygues acquiert les activités de «services multitechniques» d’Engie pour 7,1 milliards d’euros.
Les derniers rounds n’avaient pas été avares de coups bas. Ils annonçaient un dénouement houleux. Le combat s’est fini sur un KO incontesté. Bouygues, qui était donné gagnant dès le lancement du processus de vente par Engie, a tenu son rang de favori. Un conseil d’administration d’Engie a décidé vendredi 5 novembre d’ouvrir des négociations exclusives avec le groupe présidé par Martin Bouygues en vue de la cession d’Equans pour une valorisation de 7,1 milliards d’euros. Un prix très élevé, puisque le vendeur avait laissé filtrer en lançant le processus qu’il espérait «entre 5 et 6 milliards d’euros».
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Les candidats malheureux ne contestent pas la victoire.
«Bouygues voulait Equans. Ils y ont mis le prix», constate, un peu dépité, l’un d’eux. Il se murmure que le fonds d’investissement Bain aurait été 300 millions d’euros au-dessous de l’offre de Bouygues. Et que l’écart serait encore plus grand avec Eiffage, qui était sans doute un peu limité financièrement par rapport à ses deux compétiteurs.
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