Airbus confirme ainsi l’ascendant pris sur l’américain Boeing. La valeur de la commande s’élève à près de 29 milliards d’euros selon le prix catalogue 2018.
Dubaï, capitale économique des Émirats arabes unis, est depuis ce dimanche, et jusqu’au 18 novembre, l’épicentre de l’aéronautique mondiale. Le premier grand salon «en présentiel» depuis le début de la pandémie, y a ouvert ses portes. L’événement doit permettre de prendre le pouls d’une industrie qui a subi une crise inédite, provoquée par le déferlement du virus sur la planète. Et qui, entrée en convalescence, est sous la pression de l’urgence climatique.
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Signe tangible de son engagement à décarboner l’aviation, Airbus expose une maquette d’un futur appareil ZEROe («e» pour émission), attendu à horizon 2035, qui volera à l’hydrogène. De son côté, Boeing présente son ecoDemonstrator, un 737 Max transformé en laboratoire volant qui sert à tester des technologies vertes. La décarbonation de l’aviation est aussi au cœur de la nouvelle étude de marché publiée par Airbus.
Pour l’heure, le simple fait que le Dubai Air Show ait pu être maintenu est un symbole de l’amélioration de la santé du secteur.
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