La santé insolente de l’immobilier résidentiel sur l’île de Manhattan aiguise les appétits des promoteurs.
Au 25e étage de la tour du One Wall Street, les ouvriers s’affairent, au milieu des gravats et des fils électriques dénudés. Dans quelques semaines, ce gratte-ciel de 52 étages accueillera près de 500 logements ultra haut-de-gamme – les studios les moins chers s’affichent à 1 million d’euros -, dotés de services à l’avenant: piscine en surplomb de la ville, restaurant, salles de sport…
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Le chantier est titanesque pour cet immeuble des années 1930, qui a accueilli en son temps l’Irving Trust Company. Et les ventes atteignent déjà des niveaux stratosphériques «Un salarié de Google est venu voir un appartement à 3 millions de dollars. Il a finalement signé pour un 4 pièces à 13 millions», s’enthousiasme Kirk Rundhaug, agent immobilier chez Compass Real Estate.
Wall Street compte 35 % de résidents
À New York comme à Paris, le bureau ne fait plus recette depuis la pandémie. En revanche, le marché du logement connaît une santé insolente. Les prix sont déjà revenus à leur niveau de 2019, et les transactions à Manhattan ont repris tambour
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