DÉCRYPTAGE – Lors d’une conférence de presse internationale, Akio Toyoda, le président du premier constructeur automobile mondial, a voulu prouver que son groupe n’accusait aucun retard dans sa stratégie zéro émission.
Toyota vient d’ajouter 1,5 million de véhicules électriques à construire aux 2 millions par an qu’il avait déjà programmés d’ici à 2030. Souvent cité pour s’être concentré pendant des années sur la vente de véhicules hybrides non rechargeables, considérés comme des véhicules thermiques du fait de leur modeste batterie, le constructeur japonais a ajouté 4 000 milliards de yens (31,2 milliards d’euros) à ses investissements dans l’électrification de ses modèles.
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Sa marque haut de gamme, Lexus, sera entièrement convertie aux batteries d’ici à la fin de la décennie. Toyota compte désormais lancer trente modèles électriques à cette échéance, alors qu’il n’en avait annoncé que quinze d’ici à 2025. Le dirigeant a admis n’avoir jamais été intéressé par la première génération de véhicules à batteries lancés par son groupe dès les années 1990. «J’avais conduit une RAV4 et mon impression n’avait pas été bonne», a-t-il avoué. Mais désormais, ils sont «plaisants à conduire», dit-il. Ce coup d’accélérateur…
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