Parmi elles, la filière porcine dont 50% des volumes de jambon labellisés AB consommés en France sont importés.
«Lors des États généraux de l’alimentation de 2017, on nous a fait promettre de produire 5 % de porc en bio d’ici à 2022. Nous sommes aujourd’hui à 0,7 %, et déjà en surproduction.» Comme en témoigne un haut représentant de la filière porcine en France, malgré des objectifs publics ambitieux et de généreux soutiens financiers à l’agriculture AB, plusieurs filières agricoles majeures ne parviennent pas à se développer dans le bio en France. Parmi elles, la filière porcine. 50 % des volumes de jambon labellisés AB consommés en France sont importés, essentiellement d’Allemagne et du Danemark.
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En cause: une demande pour le bio presque exclusivement tournée vers le jambon. Contrairement à d’autres marchés, les consommateurs français se montrent bien moins gourmands de lardons, jarrets ou pieds de cochon bio. Le producteur peine donc à vendre en bio ces parties du porc. Ce «déséquilibre carcasse» rend l’équation économique difficilement tenable pour un éleveur certifié AB, dont le prix de revient
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