DÉCRYPTAGE – Plusieurs filières sont en panne de débouchés. Le potentiel du marché fait débat.
Vingt ans après avoir fait ses vrais premiers pas en France, la filière bio peine à passer à l’âge adulte. Alors que les consommateurs n’ont jamais été aussi nombreux à se dire soucieux d’une alimentation saine et de la préservation de la planète, ils semblent moins enclins à se précipiter en rayon sur le logo AB, qui certifie en France les produits issus d’une agriculture sans pesticides et plus respectueuse de l’environnement. Ce marché restait il y a peu de temps encore dynamique (+ 12 % en 2020). Mais depuis le début de l’année, plusieurs secteurs majeurs de la ferme France connaissent une crise de débouchés en bio.
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Parmi elles, la filière lait, qui se retrouve en ce moment avec 20 % d’excédents labellisés AB sur les bras. En cause: une collecte bio qui dépasse désormais 1 milliard de litres par an, «poussée par des conditions météos favorables cette saison, et par l’arrivée continue de nouveaux producteurs qui finalisent leur conversion en agriculture biologique», souligne l’interprofession
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