ANALYSE – Le syndicat intercommunal SAVM menace son prestataire Smovengo d’une pénalité de 9,7 millions d’euros.
Vélib’ est-il menacé? Le système de vélos partagés de Paris et sa banlieue est au cœur d’un bras de fer entre Smovengo, l’opérateur privé de ce service, et le SAVM (Syndicat Autolib’ Velib’ Métropole), le regroupement de 60 communes qui l’a choisi en 2017.
À lire aussiSelle défaillante, lumière en panne, stationnement impossible: on a testé (et galéré avec) les Vélibs de la Mairie de Paris
Ce dernier va lancer dans les prochaines semaines un audit sur la gestion du Velib’, dont les conclusions sont attendues à l’automne. Parmi les sujets à traiter: pourquoi un grand nombre de vélos est-il hors d’usage? Que faire pour éviter d’avoir des stations vides aux heures de pointe? Smovengo pourra-t-il un jour faire fonctionner Velib’ correctement?
«Le service délivré n’est pas au niveau attendu»
«Je préférerais qu’à la fin on me dise que Smovengo sera capable de délivrer une qualité de service satisfaisante mais je n’exclus aucune piste, y compris la résiliation du contrat, la reprise du service en régie ou en délégation de service public (DSP)», prévient Sylvain Raifaud, conseiller (EELV) de Paris et président du SAVM. Résilier le contrat. La menace est brandie, même si l’éventualité…
Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 69% à découvrir.
Cultiver sa liberté, c’est cultiver sa curiosité.
Continuez à lire votre article pour 1€ le premier mois
Déjà abonné ?
Connectez-vous